• JUL Erades, interview

    Posted on février 17th, 2010 admin 2 comments

     JUL Erades, Until the end, nouvel album

    PRESENT SUR LA COMPILATION “MELUN IS NOT DEAD”
    09 janvier 2010 par Christelle Gers

    “La parole est d’argent et le silence est d’or, alors je voudrais placer cette interview sous le signe de l’alchimie entre le soupir et la double croches. Lorsque parfois les mots ne suffisent plus à exprimer la pensée, le silence s’impose. Et puis, les idées viennent, se bousculent, s’entrechoquent. On obtient alors de précieuses pépites d’une âme d’artiste. Aujourd’hui, j’ai rencontré Julien « JUL » Erades et voici qui il est.
    (Propos recueillis par Christelle)

    Comment te définirais-tu en quelques mots ?

    J’essaie d’être le plus naturel possible, de ne pas faire ce que je fais en ce moment…réfléchir ! Oui, j’essaie de ne pas trop réfléchir, d’être spontané et simple à la fois, ne pas me prendre la tête… C’est ce que j’essaie de faire passer dans ma musique, montrer qui je suis vraiment et faire partager au public, mes histoires, mon histoire.

    Depuis quand fais-tu de la musique ?

    Depuis plus de vingt ans ! Lorsque j’avais une dizaine d’années, j’ai acheté une batterie et c’est là que tout a commencé. Je chantais en jouant… Et puis j’ai appris la basse à la même période. Je suis passé à la guitare quand j’avais quinze ans. Elle m’a permis de composer mes premiers morceaux seul en guitare-voix. Depuis, j’ai pris l’habitude de tout enregistrer moi-même pour les proposer à mes musiciens. Ce ne sont que des maquettes qu’ils jouent ensuite à leur sauce… Je ne suis pas un dictateur ! Je leur propose juste une direction.

    Qu’est-ce qui inspire tes textes ? De quoi parlent-ils en général ?

    Ce sont des histoires vraies, qui me sont arrivées ou qui sont arrivées à mon entourage. C’est de là que viennent mes idées, d’anecdotes concernant mes proches ou moi-même. Cependant, je veille à garder un fil conducteur positif, même si c’est une histoire qui ne l’est pas forcément. Je fais toujours en sorte qu’il y ait une morale positive, que cela finisse bien. Je ne veux pas tomber dans le cliché de la chanson «dark», trop ténébreuse…

    Quelles sont tes influences ?

    J’écoute beaucoup de musique californienne… J’aime beaucoup Neil Young ou Ben Harper, ainsi que la nouvelle vague californienne, avec des artistes tels que Jack Johnson, Matt Costa, G-Love. Ce qui me plait dans leur musique, c’est que ce sont des chansonniers, c’est instinctif. J’aime le côté animal, spontané, à vif.

    Je crois savoir que tu enregistres actuellement un premier CD. Où en es-tu ?

    Les premiers CD viennent d’arriver ! Je suis fou de joie ! Le résultat est au delà de mes espérance ! Nous avons enregistré l’essentiel de l’album Studio du Gros Cailloux à Lieusaint en Seine-et-Marne. J’ai eu la chance de travaillé avec Tristan Madelaine et Wladimir Sorokine. Faisel Akremi, ingénieur du son lui aussi, nous a aussi beaucoup aidé. J’ai enregistré aussi quelques chansons plus intimistes seul dans mon home studio à Vaux-le-Pénil. Le mastering a été fait par Loud Mastering au UK, une référence très connue des mix anglais (PJ Harvey, Depeche Mode, Franz Ferdinand, Portsihead etc.). Je suis aux anges !

    Qui t’accompagne sur scène et en studio ?

    Ce sont des musiciens avec qui je joue depuis six ou sept ans, ce sont des amis de longue date. Il y a Romain Tran Van Tuat, à la basse, avec qui j’ai commencé la musique, il y a une vingtaine d’années donc… Aux claviers, il y a Sébastien Hoffmann qui est également un ami de très longue date. Ensuite, à la guitare, c’est Mick Ravassat, un formidable guitariste blues, qui a tourné dans le monde entier, c’est une chance de l’avoir. Enfin, à la batterie et aux percussions, nous avons Mathias Bernheim qui apporte beaucoup de couleurs différentes aux morceaux. En fait, nous sommes tous de la même école, on aime le côté improvisé, l’imprévu est quelque chose qui nous stimule, on n’a pas envie de jouer toujours la même chose, que ça tourne en rond… On veut que ça ait de la vie !

    Comment gères-tu ta communication ? Quelqu’un s’occupe-t-il de te trouver des dates ?

    Non, pas encore. Pour le moment, on s’organise entre nous, je délègue le maximum de choses aux gens qui m’entourent, mais ce n’est pas toujours évident. Heureusement, le bouche à oreille commence à bien fonctionner, c’est d’ailleurs assez incroyable de voir les connexions se créer d’elles même et vraiment très agréable de découvrir que mes chansons plaisent, fédèrent et mobilisent ! C’est quelque chose d’assez magique ! Nous utilisons les outils en ligne pour démarcher les festivals et les salles de concerts. Myspace, Facebook, Twitter, le site officiel et le mailing sont les outils indispensables de l’auto-production musicale. La communication visuelle est gérée par «Les Petits Suisses», un petit studio de design situé à Paris et par Michael Tridon, graphiste et photographe. Par ailleurs, je suis aidé par des photographes de talent : Mathieu Regnault et Damien Barquero.

    JUL Erades et son groupe : Romain Tran Van Tuat, Sebastien Hoffmann, Julien Erades, Mick Ravassat, Mathias Bernheim.

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